Mon père, comme beaucoup de sa génération, était un père de vacances d’été, de Noël ou de moments VRAIMENT exceptionnels.

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(pour ma mère, le cadrage des photos c’était un coup trop haut, un coup trop bas !)

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Et c’est sûrement pour ça qu’il est associé aux événements les plus forts de mon enfance . Pourtant ma mère était la présence de tous les instants : elle gérait la maison, était là pour les devoirs et veillait quand nous étions malades.

Deux fois seulement, j’ai vu mon père actif rester à la maison alors qu’il aurait dû travailler. C’était en mai 1968, et bien plus tard en 1975 quand il a eu une péricardite.

Pour la fête des pères, il avait droit au petit poème appris à l’école et recopié sur un dessin. Le cadeau était selon l’année un étui à cigarettes ou un briquet. C’est pratique un papa fumeur, même si je lui en ai souvent voulu quand il fumait en voiture et que j’étais malade comme un chien !

Aujourd’hui, je lui envoie une pensée appuyée. Plus que les autres jours ? Je ne pense pas. Le manque est définitif. Nous l’apprivoisons simplement au fil des années.

Catherine