Je t’avais tout confié :
Mes joies et mes tourments
Les deuils, les grands événements,
La douleur des amitiés brisées.
On avait partagé
Des rires, de l’insouciance,
Des petits bonheurs désuets ;
C’était doux comme l’enfance.
On s’était promis
Des roses et des rubans,
Deux vieilles sur un banc,
Les souvenirs du bon vieux temps.
Pourtant aux primevères,
Tel un papillon éphémère
Attiré par d’autres lumières,
Tu es partie sans retour.
Pas une lettre, pas un mot
Pour expliquer ton cheminement :
Je reste avec mes maux
Et ce silence assourdissant.
Mon amie tu m’as trahie,
Pourtant je ne veux plus pleurer
Du vilain mal de l’amitié.
Ne reviens pas, aime la vie !
Bientôt, je serai guérie.
Catherine, 22 mai 2008