De même que je n’explique pas pourquoi j’aime Brigitte Bardot ou Sylvie Vartan, Tom Hanks ou Gérard Philipe, Elvis ou Marilyn, … j’aime la Reine d’Angleterre. Héritage de mon grand-père paternel peut-être, lequel avait fait ses études de théologie au Royaume Uni et était un aficionado de la famille royale.

Cette année, Elizabeth II célèbre son jubilé de platine, à savoir soixante-dix ans de règne. Les commémorations auraient dû être grandioses, mais voilà, le contexte ne s’y prête pas vraiment : la reine est très âgée, affaiblie par des problèmes de santé (elle a réussi à contracter le covid), elle a perdu son époux l’année dernière, et en plus de graves problèmes géopolitiques secouent notre monde. Pas bien une époque pour faire la fête.

Pour marquer le coup, je viens de broder ce joli modèle de Sheena Rodgers qui devait être un coussinet, mais que j’ai préféré encadrer.

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On reconnaît le portrait de la reine, son blason EIIR (Elizabeth II Regina) surmonté de la couronne de Saint Edward. Aux quatre coins, le chardon symbole de l’Ecosse, le trèfle symbole de l’Irlande et deux autres symboles que je n’ai pas su identifier. Help ! De part et d’autre du visage de la reine et son blason, deux roses symboles de l’Angleterre.

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Et voilà mon ouvrage terminé, dans un cadre que j’ai fait faire sur mesure.

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Comme bon sang ne saurait mentir, je transmets mes petites folies à Clarisse quand elle vient à la maison. Elle a pris beaucoup de plaisir à colorier une reine blond platine… telle une Marilyn de cinéma !

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Hier, notre petit Gaspard a eu un an. Nous caressons l’espoir d’aller passer quelques jours à Angers en juin au moment des anniversaires de Frédéric et Augustin.

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C’est difficile de garder le cœur léger en ce moment quand la guerre frappe à notre porte pour des raisons qui m’échappent. L’Ukraine et le courage de son peuple ont éjecté le covid des chaînes d’information ; les médecins stars pendant deux ans sont remplacés par des spécialistes militaires et stratèges ; les images que je croyais ne jamais voir de ma vie me hantent et me rappellent mon impuissance.

Les oiseaux eux, continuent le cercle de la vie et commencent à trimbaler plumes et brindilles pour faire leur nid. C’est un vrai plaisir pour moi de les admirer de mon canapé, alors que je suis actuellement immobilisée par un sacré mal de dos.

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A bientôt !

Catherine