Une semaine déjà ! Une semaine de photos stockées sans prendre le temps de venir poster ici. Quand je dis que le temps file, c’est un euphémisme. Le temps court à toute vitesse.

J’ai quand même réussi à finir le pull de Catherine. J’avais été rapide pour tricoter les dix pièces qui le composent, mais au moment de les assembler, je suis tombée en panne. Il y a eu la chaleur, les vacances, la chaleur, les vacances, me remettre des vacances …

J’avais commencé à épingler les pièces pour avoir une idée du rendu. Chaque fois qu’elle venait à la maison, Clarisse ne pouvait s’empêcher d’en retirer deux ou trois : c’est que c’est tentant ces petites boules de verre multicolores !

En une semaine, nous sommes vraiment arrivés en automne, avec les premières neiges sur les montagnes alentour. Même sur le Moucherotte qui est pourtant à moins de deux mille mètres d’altitude !

C’est autour de Haute-Jarrie que lundi dernier j’ai voulu aller prendre quelques photos, et bien mal m’en a pris puisque nous nous sommes une fois de plus retrouvés dans des bouchons sur la route.

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Ces encombrements sur la route sont une plaie qui gâchent toute balade dans le coin.

Avant de reprendre le pull de Catherine, je me suis attardée sur la Crochet Box de Virginie.

J’ai commencé avec le petit Bibifoc en coton qui n’a été le mien que le temps de le faire : il est maintenant à Clarisse !

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Il me reste à faire la petite trousse cartable. Et en cas de difficultés, Virginie et moi ne somme qu’à un fil de distance 😉

Et j’ai un autre projet avec la nouvelle box d’Amanda Bloom : le joli snood avec des pompons aux couleurs tendres pour qui ? Pour qui ?

Bon, maintenant le pull de Catherine. J’ai un trac fou avant de lui envoyer. Et s’il ne ressemblait pas vraiment à celui qui lui a chaviré le cœur sur un salon ? J’espère que ce que j’ai fait lui plaira. J’y ai mis tout le mien, de cœur !

Il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui que porte le mannequin sur le magazine LANG. Je ne peux même pas l’essayer pour voir s’il tombe bien : je suis trois fois comme Catherine !

Allez Mika, tu dis au revoir aux gens. Il faut que je me dépêche un peu. Cet après-midi nous sommes attendus chez Cyrille et Delphine.

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A bientôt !

Catherine

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Marc, quelle mauvaise blague tu nous a faite cette semaine. J’aurais tant aimé entendre parler de toi dans d’autres circonstances.

J’ai très souvent repensé aux formidables mercredis après-midis et aux dimanches que nous avons passé ensemble. J’ai eu pendant quelques années de tes nouvelles par ta maman quand je la croisais dans le quartier. Nous formions une fameuse équipe, mon frère, ma soeur, ton cousin, les copains et moi. Et toi. Toi tu étais doux et calme. Tu as longtemps été mon ami, mon confident. Nous nous sommes souvent écrit. Je ne sais pas ce que sont devenues ces lettres où tu me racontais ce qu’il se passait à Grenoble quand j’étais en vacances.

Je crois bien que la dernière fois que je t’ai vu c’était le jour de mon mariage. Ma sœur avait essayé de rameuter du monde ce week-end de Pentecôte pour faire un peu fête sur les marches de la mairie. C’était un mariage confidentiel, intime. Tu étais là.

Au revoir Marc. Tu ne m’as jamais rendue aussi triste.

Catherine