Île de Ré, années 30 : La Maison du Soleil

Toujours mon coeur est rappelé à l’île de Ré qui malheureusement ne fera encore pas partie de nos projets cette année.

Là,  c’est un beau livre qui vient de sortir (et dont Marie-Laure m’a envoyé trois photos) qui m’a fait retourner en arrière.

Il y est question de La Maison du Soleil que j’ai évoquée à plusieurs reprises. Cet établissement situé à La Flotte, une auberge de jeunesse protestante qui accueillait des jeunes gens du monde entier, a été tenue par mes grands-parents dans les années 1930. En 1938, ma grand-mère est décédée alors qu’elle tenait un poste d’institutrice à Loix.

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Il y a deux ans, j’ai confié le livre d’or et quelques photos de la Maison du Soleil à  Marie-Laure. Les pages écrites à la plume dans plusieurs langues auraient pu déterminer les dates d’ouverture de cette auberge.

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André Diédrich publie son sixième ouvrage

  • Broché: 286 pages
  • Editeur : Nouvelles Editions Bordessoules (1 juin 2017)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2364660327
  • ISBN-13: 978-2364660328

L’île de Ré de 1875 à 1990. Ses plages, ses colonies de vacances, ses centres marins…

André Diédrich est né à Saint-Martin-de-Ré, il est passionné par l’histoire de son île. Bien connu des Rétais, il a rédigé plusieurs volumes traitant, notamment, des passages d’eau, des transports insulaires ou de la Grande Guerre. Il donne régulièrement des conférences. Ce dernier livre est publié aux Nouvelles éditions Bordessoulles, il est préfacé par Eric Lem, membre de l’académie des sciences d’Outre-Mer.

Trois thèmes sont traités

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La colonie de vacances du préventorium Louise de Bettignies

Tout d’abord, les plages qui ont commencé à attirer les baigneurs dès la moitié du XIXe siècle. L’évènement attire l’attention des pouvoirs publics. Dès 1857, un règlement préfectoral stipule qu’ « il est interdit à toute personne de se baigner, les hommes sans être couverts d’un caleçon, les femmes d’un peignoir sur le rivage de la mer, à moins de 500 mètres des habitations ». Toutes les communes prendront le relais, dès le début du XXe siècle. L’auteur nous donne la liste des plages pour chaque village, photographies d’époque à l’appui (sur lesquelles apparaissent les premiers voiliers).

Le second sujet aborde la naissance des colonies de vacances, dont l’histoire commence en 1876. En effet, le pasteur suisse, Wilhem Bion, ouvre un centre d’accueil pour « restaurer la santé des enfants pauvres » de son quartier de Zurich. D’une manière générale, en France, l’origine des colonies remonte aux alentours de 1880. A partir de 1936, avec l’avènement du Front Populaire, les avancées sociales accélèrent le mouvement. On ne va pas tarder à compter, sur Ré, la présence de vingt colonies. C’est à La Flotte qu’elles sont le plus nombreuses (avec cinq centres). André Diédrich a recensé les différents lieux d’accueil pour la jeunesse de 1923 à 1980. Il nous en donne un descriptif complet et détaillé, photos commentées à l’appui : images d’enfants sur la plage, se baignant, construisant des châteaux de sable, pratiquant différents jeux…

Pour finir, l’auteur propose un dernier chapitre concernant les établissements spécialisés : les centres marins. Ceux-ci sont passés en revue avec une précision sans faille, à commencer par les deux orphelinats de Saint-Martin-de-Ré – un pour les garçons, l’autre pour les filles – , ouverts en 1915 aux pupilles de la Première Guerre Mondiale. La Maison des Enfants, au Bois-plage, prise en charge par les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Les « Brises Marines » à Ars-en-Ré, fondées en 1925, pour accueillir des enfants venus de milieux défavorisés qui recevront une instruction adaptée au cas de chacun. L’aérium de l’hôpital Saint-Honoré de Saint-Martin-de-Ré, ouvert au début des années 1920, recevant des enfants souffrant de troubles respiratoires. Toujours dans la capitale rétaise, le préventorium Louise de Bettignies (1927-1981). Dans la même commune, La Rhéade, cure marine créée en 1930, ouvrait ses portes aux enfants convalescents. Pour finir, le centre du « Feu Vert », créé en 1954, et fermé en 1980, était destiné aux jeunes délinquants ou aux cas sociaux importants dans un souci de réinsertion. Notons que ces structures étaient ouvertes à l’année.

L’auteur voulait depuis longtemps traiter ce sujet. Il a parfaitement réussi son pari en mettant l’accent sur l’importance du développement des loisirs offerts par l’environnement rétais, mais aussi sur l’effort sanitaire et social qui s’est développé sur l’île.

Un volume de 360 pages, accompagné de plus de 600 documents pour la plupart inédits.

Jacques Buisson

Source : http://www.realahune.fr/auteurs-rencontres-nouveautes/

On peut découvrir un portrait de André Diétrich ici.

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Le livre est commercialisé au prix de 39 €. J’attends de le recevoir avec impatience.

J’évoque la Maison du Soleil

ici    ici    ici

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Mika se fait le porte-parole de ses deux potes pour vous remercier pour vos gentils messages  💜💚💙

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A bientôt !

Catherine

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3 commentaires pour Île de Ré, années 30 : La Maison du Soleil

  1. lecracleur dit :

    Ile de Ré je ne connais pas pas même Oléron ceci dit cela donne envie d’y aller même en plein hiver

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  2. Angelilie dit :

    beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.N’hésitez pas à visiter mon blog (lien sur pseudo)
    au plaisir

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  3. mamily dit :

    Grâce à des gens généreux combien d’enfants ont pu bénéficier des bienfaits de l’air marin ? L’ile devait être encore peu habité, quand est venu la folie ou le snobisme de « Ré » ?
    Petite parisienne très pauvre, j’ai pu bénéficier de ces vacances en colonie mais beaucoup plus près de Paris et cela fait partie de mes 1ers et bons souvenirs d’enfance. J’ai connu ton ile aussi, mais en juin avant la foule et c’était juste bien bon.
    Je comprends que tu attendes ce livre qui va te rappeler aussi beaucoup de souvenirs.
    Je t’embrasse.t

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