Depuis quinze jours, je vis comme dans un monde parallèle. Il  y avait avant le 13 novembre, puis maintenant. Avec toutes les questions que posent ces attentats lâches qui ont touché la France en pleine jeunesse.

Image réalisée à partir des noms de victimes des attentats du 13 novembre 2016 © MICHAEL ROBIN/ Europe 1

Voir le site Europe 1 ICI.

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A force de suivre les informations à longueur de journée, à la radio, à la télé ou sur internet, j’en arrive à ne plus savoir que penser. Tout le monde a raison. C’est blanc ? Oui, bien sûr. C’est noir ? Oui, bien sûr.

Les spécialistes défilent pour guider notre conscience. Même si on veut respecter un semblant d’union sacrée, il y a des couacs. Et qui en prend plein la figure ? Le président, le gouvernement, les services de renseignements, la Belgique… Et la société toute entière qui a engendré ces tueurs.

Moi je fonctionne avec le coeur. J’ai de la peine pour tous ceux qui ont péri. J’en ai pour toutes les victimes directes (blessés physiques et psychologiques. J’en ai pour leurs familles. J’en ai pour leurs amis.  J’en ai pour mes enfants. J’en ai pour mes futurs petits-enfants. J’en ai pour les secours (policiers, gendarmes, médecins, pompiers, personnel hospitalier). J’en ai pour nos dirigeants. J’en ai pour la France. J’en ai pour l’humanité.

J’ai été touchée en plein cœur par les portraits de ces victimes et les témoignages de leurs proches, tous plus dignes les uns que les autres. Comme Antoine :

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Vendredi, un hommage national a été célébré aux Invalides en l’honneur des victimes décédées. Fallait ? Fallait pas ? Je regarde ? Je regarde pas ?

J’ai regardé, mais en téléphonant à une amie. C’était une façon finalement de voir sans voir. De ne pas me laisser submerger une fois de plus. Mon amie à l’autre bout du fil regardait aussi, et nous échangions. Sur ça, et sur ce qui fait notre quotidien. Et sur ça. Surtout.

Deux jours avant l’hommage, le Président avait demandé aux Français de mettre des drapeaux à leurs fenêtre en soutien.

Difficile pour moi : d’abord, je fais partie de la génération pour laquelle le drapeau a été « rapté » par le Front National, et le bleu/blanc/rouge leur est malgré tout bien associé. En plus… je n’ai pas de drapeau à la maison !

Je n’ai pas eu la présence d’esprit qu’on eue certains  !

Photos internet

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Et on chante avec Nolwen Leroy, Camélia Jordana et Yaël Naïm : Quand on n’a que l’amour.

Quel beau symbole que ces trois femmes d’origine différente (la française, la « beurette » et l’israélienne) à l’unisson pour chanter l’amour.

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Allez, haut les cœurs !

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Ma Reine de  Coeur avance tout doucement. Dès que j’aurai fini le plissé de la robe, je pourrai broder de jolis coeurs rouges.

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Allez, haut les cœurs !

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Chez Martine, un nouveau bonheur vient d’arriver. Thomas a adopté une petite pinscher nain, soeur de Lol. Elle s’appelle Little et tout le monde en est gaga.

Allez, haut les cœurs !

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Et la vie qui continue, c’est le bébé qu’on attend, le temps qu’il fait, les chiens trop gâtés, les douleurs qui font croire qu’on va mourir dans la journée, les petits plaisirs qu’on peut s’offrir, un coup de  fil à une amie…

Ce matin

« Si tu veux Elvis, je peux aller dormir sur ton coussin ! »

Quand j’offre un cadeau à mes belles-filles, les chats aussi sont contents !

Aujourd’hui en fin d’après-midi

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A bientôt…

et

haut les cœurs !

Catherine