Nous venons de nous offrir une escapade de quatre jour en Auvergne. C’est à seulement trois cents kilomètres de chez nous, mais nous ne nous y étions jamais arrêtés.
Nous l’avons traversée maintes et maintes fois pour aller sur la côte atlantique et à chaque fois j’ai eu un coup de coeur pour le puy de Dôme et ses ridicules 1 465 mètres d’altitude.
Ici, les montagnes sont jeunes, dentelées, arrogantes, et dépassent facilement les 2 000 mètres. Même les petites Trois Pucelles que je vois de mon salon sont presque aussi hautes que le puy de Dôme : elles culminent à 1 456m.
En Auvergne, les montagnes sont rondes comme des seins, des ventres de femme enceinte, des bedons pleins de bière, des ballons de baudruche. Elles sont apaisantes, calmes, bonnes vivantes, ressourçantes…
Notre hôtel se situait au pied du plateau de Gergovie.
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Les bagages rangés, les chiens rafraîchis, et nous voilà partis à l’assaut du plateau de Gergovie. Il nous a fallu traverser les jolis villages de Pérignat-les-Sarliève et Noualhat avant d’atteindre notre but.
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Du Plateau de Gergovie (autrefois appelé de Merdogne), je ne retiendrai pas grand chose. Qu’il soit à 744 mètres d’altitude et qu’il offre un panorama unique à 360° des plaines de Limagne, de la chaîne des Puys et des monts du Forez, m’en fiche. Que Vérgincétorix y a affronté les légions romaines en 52 avant JC… c’est secondaire aussi. Que sa surface totale et de soixante-dix hectares, je l’ai déjà oublié ! Quant aux fouilles archéologiques qui ont révélé les murs de l’oppidum, il aurait fallu que nous visitions la Maison de Gergovie pour en apprendre plus.
Le monument commémoratif en pierre de Volvic de Jean Teillard dédié à Vercingétorix sur le plateau de Gergovie.
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Pour moi, le plateau de Gergovie, après l’étonnement des cailloux de lave que nous foulions et des fleurs de moyenne montagne…
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c’est le lieu d’un de mes plus beaux
vol écrasé !
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Je me baladais tranquillement, et je ne sais comment je me suis retrouvée face à terre, les bras en croix : j’ai vu les cailloux volcaniques de très près.
Jacques qui photographiait le puy de Dôme de près, zoom arrière, de loin, zoom avant, zoom arrière, de loin,… ne m’a ni vue, ni entendue tomber. D’un coup, il s’est rendu compte que j’étais à plat ventre par terre et que je ne bougeais plus. Avant de venir à mon secours, il m’a dit : « mais qu’est ce que tu fais ? »
Après quelques instants de surprise, j’ai réussi à me rasseoir et là j’ai découvert le monde à hauteur de chien.
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On ne voit pas grand chose quand on est un shih-tzu !
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Des bébêtes me couraient sur les jambes, mais ma seule inquiétude était : Et comment vais-je me relever maintenant ? Il y avait des promeneurs qui n’avaient pas l’air étonnés de me voir assise dans les hautes herbes.
Il a fallu toute la force et l’amour de Jacques, et aussi beaucoup d’efforts de ma part, pour me remettre sur pattes. Si nous étions pas arrivés, nous aurions fait appel à des promeneurs, car je ne me voyais pas passer trois jours assise dans l’herbe !
Je sentais bien ma cheville gauche, mon poignet et mon genou droits, ma nuque, ma tête… mais j’étais vivante. Quelques écorchures ça et là… je m’en suis bien sortie.
Au bout de quelques pas vacillants, j’étais repartie, comme une petite vieille ! J’ai pu aller -presque- jusqu’à l’enclos des moutons,
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et c’est en boitillant et en regardant chacun de mes pas que j’ai repris le chemin de la voiture.
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Qui à part les guerriers de Vércingétorix peut dire
qu’il a embrassé les cailloux du Plateau de Gergovie ?
Catherine
Toi ! heureusement sans gravité même si c’est pas très drôle ….. belles photos et temps splendide… Bisous catherine.
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Et tes chiens servent à rien ?
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Hihihi !!! tu ne départis pas de ton humour et c’est l’essentiel, LOL !!!
Prends soin de toi, quand même 😉
Bisous Catherine et bonne semaine à tous les 2, câlinous aux Toutous 😛
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Merci pour le merveilleux récit par lequel j’apprends beaucoup en ce qui concerne les régions en France et la langue francaise. À toi une bonne guérison de la part d’une brodeuse allemande inconnue
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Quelle idée d’aller voir les cailloux volcaniques de si près.
Plus de peur que de mal quand même. Quoique !!!
Un beau petit périple en amoureux.
Prends soin de toi. Bisous.
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Quand je pense que tu as peut-être baisé un caillou piétiné par Vercingétorix ou même César…. :o)
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cela aurais pu être plus grave…mais attention aux chutes quand on a les genoux fragiles.
Merci pour la sampler des ronchons !!!
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tu a passer de jolie moments en auvergne belle gamelle
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Mercredi, jesuis sur un ordi ami, et je lis tes aventures auvergnates depuis Albi.
Vrai que le sol n’est pas le sable lisse des côtes atlantiques, mais des laves trés dures. Tu aurais pu être bien amochée. Il y a mêmeun rocher-orgues en montant (à pied) de Perigant à Gergovie
Merdogne, c’etait le nom du village en dessous, qui a demandé à être débaptisé.
sais-tu que ls historiens discutent .. Gergovie (la bataille) ne serait peut-être pas ce plateau, mais celui en face où il y a le relai hertzien ? ( je ne raviverai pas les querelles d’historiens)
je vois que vous avez eu grand beau temps
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Une bien belle région, je repars y vivre de suite si on me le demandait !!!
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