Summer days

Puisque l’été ne veut pas pointer son nez, je vais le broder. Je m’accorde un petit intermède avant de reprendre mon arche de Noé,  intermède qui fera le lien entre les vacances et le retour à la vie normale !

J’ai commencé par la partie la plus sombre de l’ouvrage, une palette de gris pour un aspect crayonné ; le reste sera éclatant, pétant, flamboyant, ROUGE !

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Jacques, je te jure que je ne serai pas fâchée si tu remportes au bureau les cadeaux de ton collègue indien. Le coquillage est à ton nom, je suis sûre qu’il serait fier de le voir décorer ton espace professionnel.

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Souvenirs, souvenirs

Quand j’étais petite, nous nous arrêtions toujours sur la route des vacances à La Brousse, près de Limoges, pour rendre visite à la Titine, qui avait été la nounou de mon père.

Pour moi cette halte était un moment de paix après la tempête, et avant de retomber dans la tempête : j’étais malade en voiture et je croyais toujours que je ne finirais jamais le trajet.

A l’occasion d’un de ces arrêts, je me souviens encore combien j’étais honteuse en sortant de la voiture, du vomi dans les cheveux et sur les vêtements. Et je ré-entends la Titine dire à ma mère avec sa petite voix ferme : « Laissez, laissez ! J’ai nettoyé les fesses du père, je peux m’occuper de la fille ! »

Marcel (le jeune homme en haut des marches) vient de prendre sa retraite après avoir assuré la succession de son père qui tenait un garage.

La Titine, le Pierre, la Louise, mon père… ils nous ont tous quittés.

Mon père est derrière sa nounou. Ma soeur Martine (18 mois) est dans les bras de la Louise. Mon frère Jean-Marc (3 ans 1/2) et moi (5 ans moins quelques jours) sommes devant. C’est ma mère qui prend la photo.

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Et la maison est à louer.

Catherine

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10 commentaires pour Summer days

  1. paulette35 dit :

    La réflexion de la Titine met fait penser à l’histoire de la femme qui s’était brûlé le visage et à qui on avait fait une greffe de peau prélevée sur les fesses de sa mère..Elle disait qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de penser, à chaque fois que son mari l’embrassait, que c’était comme s’il baisait les fesses de sa belle-mère ! :o)

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  2. chris dit :

    Ah, souvenirs, souvenirs… Me tarde de voir la suite de ta broderie…

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  3. chantetal dit :

    Il est vrai que les cadeaux du collègue indien serait mieux sur un bureau.
    Un dégradé de gris et c’est déjà beau. J’attends de voir avec le rouge, rouge coquelicot peut-être.
    Quant à moi je retourne à mes tricots, l’hiver n’est pas encore fini.

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  4. Ca m’émeut quant tu parles de La Brousse.

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    • Catherine L. dit :

      Maintenant quand je passe dans cette région, je pense à mon père et à Michèle de Limoges. Samedi, si Jacques ne s’était pas trompé, nous n’aurions pas traversé ta ville. Et nous étions tout près de St Ju où vivent mes cousins… mais une fois que les valises sont dans le coffre pour rentrer, on n’a plus qu’une seule idée en tête : arriver. Bisous.

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  5. MissParker dit :

    J’ai hâte de voir la suite de ce nouvel ouvrage brodé 😉
    BISOUS Carherine, et CÂLINS aux Toutoux, bonne soirée

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