( Balade du 10 juin 2015)

Mes tout premiers souvenirs de l’Ile de Ré se passent à Ars-en-Ré où mes parents louaient une maison à Madame Goumard.  Mon oncle et mon grand-père venaient nous y rejoindre quelques jours. C’est dans cette maison que nous avons rencontré Madame Gisèle Casadesus, venue rendre visite à mon grand-père qu’elle avait connu alors qu’il était pasteur à Saint-Martin-de-Ré.

Dans cette jolie maison, j’ai fêté mes six ans et mes sept ans. L’année d’après mes parents ont acheté une caravane.

Dans le jardin de la maison d’Ars-en-Ré, juillet 1964. Pour mes six ans, j’ai reçu ce poupon prénommé Christophe. Jean-Marc a quatre ans et demi, et Martine deux ans et demi.

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L’odeur de la côte à Ars est à nulle autre pareil. C’est l’odeur des souvenirs, de Claude François qui chantait la ferme du bonheur, des Vautier, du premier bateau pneumatique de mon père, de la pêche à pied équipée d’une petite épuisette et d’un seau pour les crevettes… c’est incroyable comme un parfum fait remonter les souvenirs.

Sur la route de la Boire, il reste trois moulins. L’un d’eux a été transformé en phare… chacun fait, fait, fait, c’qui lui plaît, plaît, plaît !

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Voilà la route telle qu’elle était au début du siècle,

Pour produire le pain qui constituait la base de l’alimentation des Rétais, de nombreux moulins sont construits afin de transformer le blé en farine. L’Île de Ré compte ainsi 76 moulins en 1753.

En 1890, 21 moulins sont encore en activité dans le canton nord. La plupart cessent leur activité à la fin du XIX siècle et au début du XXe siècle. Ici, ce sont les célèbres moulins de la Boire.

De 1927 à 1938, l’un d’eux est la propriété des Casadesus, célèbre famille de comédiens et de musiciens. Il est encore d’ailleurs fréquemment appelé « moulin Casadesus ».

Source : Hervé Roques (*)

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et aujourd’hui.

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Deux des moulins de la Boire au début du XXe siècle. Construit vers 1790, celui de gauche s’appelle à l’époque Moulin Chabot, du nom de la famille qui en est propriétaire.

Marie-Angélique Caillaud (sur l’âne) et Etienne Théodore Jeannot reviennent de la pêche. Malentendant, ce dernier trouve la mort en décembre 1911 sur le port d’Ars, écrasé par le petit train qu’il n’avait pas entendu venir !

Source : Hervé Roques (*)

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• Relié: 206 pages
• Editeur : Geste Éditions (20 février 2013)
• Collection : SE SOUVENIR
• Langue : Français
• ISBN-10: 2367460833
• ISBN-13: 978-2367460833

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Je me suis assise sur la digue des souvenirs et j’ai contemplé l’estran si fragile et qu’il faut protéger.

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Et là, j’ai assisté à une scène quelque peu surréaliste. Un homme est arrivé avec un grand sac poubelle. J’ai naïvement pensé… je ne sais même plus ce que j’ai pensé… Il est descendu d’un pas décidé sur les cailloux découverts par la marée et s’est mis à arracher le varech par poignées pour remplir son sac.

J’étais abasourdie.

En repartant, j’ai vu que sa voiture garée près de la nôtre portait le numéro 17. Les touristes ont bon dos. Certains rhétais peuvent aussi se comporter comme des sauvages.

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Ça aussi, c’est Ars :

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Cette année, c’est dire si nous ramollissons avec l’âge, nous avions non seulement emporté le coussin des chiens, mais aussi le doudou de Monsieur Shanghai. Eh bien, je ne l’ai pas regretté une minute !

De tous ses jouets, c’est le plus moche, mais c’est de loin celui qu’il préfère !

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Hier, c’était l’anniversaire de  Frédéric… mais il était le seul absent (ainsi que Claire) pour la petite soirée que nous avons passée à la maison.

Les garçons étaient totalement raccord. Ça valait bien une photo quand même !

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A bientôt !

Catherine