Projet 365

Du 10 mars au 24 mars… quinze photos !

Il faut l’admettre, il y a bien des jours où il ne se passe rien. Temps pourri, train-train plus santé vacillante… bien difficile de trouver quelque chose à photographier. Mais je me suis fixé un défi, je tiens bon !

Et au milieu de tous ces petits riens, il y a LA GRANDE NOUVELLE ! La nouvelle qui ne va pas chambouler notre vie, mais qui annonce un événement pour 2016. Non, non, non… ce ne sont pas des petits pieds qui poussent. Pas encore !

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  • 10 mars 2015 : Mae, la petite poupée pour Maëlle.
  • 11 mars 2015 : Nanana nanère Véronique !
  • 12 mars 2015 : le printemps est de retour : le saule verdit.
  • 13 mars 2015 : 5 ans déjà. Et pour hommage, un disque de reprises qui ne me plaît pas du tout.
  • 14 mars 2015 : Claire a dit « oui » à Frédéric.

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  • 15 mars 2015 : rien, nothing, nichts…
  • 16 mars 2015 : coucher de soleil sur la Chartreuse, derrière l’arbre.
  • 17 mars 2015 : un regard attendrissant.
  • 18 mars 2015 : les premières pâquerettes.
  • 19 mars 2015 : 190 pages avec un arrière-goût de testament. Un témoignage, des pensées. Touchant.
[…] Merci papa de m’avoir fait rencontrer ces gens formidables, tous ces géants des mers, ces belles âmes dont le destin faisait pâlir les modèles de vie ordinaire.
Papa, tu m’as montré qu’on pouvait revenir vivant d’une île déserte.
C’est toi qui m’a donné cette envie d’espoir et de liberté, ce goût du grand large.
Merci de m’avoir donné la force de partir au loin et d’être libre. (point final)

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  • 20 mars 2015 : l’éclipse solaire partielle à son maximum. Sans filtre, on fait des photos loupées !
  • 21 mars 2015 : depuis la disparition de Bubulle, de nouveaux locataires occupent l’aquarium. Ici, l’affreux ancistrus, poisson mangeur d’algues.
  • 22 mars 2015 : quand faut y aller, faut y aller. Les élections départementales.
  • 23 mars 2015 : « Le lundi au soleil », avec les fleurs cueillies hier.
  • 24 mars 2015 : les experts ont tranché. Le magnifique saule pleureur de plus de vingt mètres de haut que je vois de mon salon est malade. Le tronc est creux. L’arbre sera abattu prochainement.

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frisecoeur

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Quand j’étais ado, j’adorais un chanteur qui chantait en allemand (sa langue maternelle) sous le nom de Reinhard Mey, et en français sous celui de Frédérik Mey.

J’aimais particulièrement une chanson « Es gibt Tage, da wünscht’ ich, ich wär mein Hund » (Certains jours j’aimerais être mon chien).

Paroles et musique : Frédérik Mey
© Éditions Musicales M.K. Écrammeville

Certains jours j’aimerais bien être mon chien
Bien au chaud dans l’édredon,
Je m’observerais froidement
À m’agiter paniqué comme chaque matin,
Et je me rendormirais à ce spectacle fatigant
Puisque mon unique centre d’intérêt serait mon ventre,
Que mes seuls efforts seraient mon sommeil
Et ma digestion
Mes recherches spirituelles mèneraient à ma gamelle
J’aurais pour seul sujet de tourment et de méditation
La morphologie demon os quotidien
Quelquefois j’aimerais bien être mon chien.
Certains jours j’aimerais bien être mon chien,
Je ne me creuserais plus la tête en forme de fuseau :
Et en disposant d’un nez comme le sien
Je reclasserais le monde à l’échelle de mon museau,
En personnes hautes ou rampantes,
En bon ou malodorantes.
Et quant aux lécheurs contre qui j’ai toujours une dent,
J’attendrais qu’ils me caressent
Puis je leur mordrais les fesses,
Ce que je ne fais que dans les cas extrêmes actuellement
Car l’état de ma denture est très moyen.
Quelquefois j’aimerais bien être mon chien.
Certains jours j’aimerais bien être mon chien,
Les mensonges, les ragots me laisseraient indifférent.
On ne m’attraperait plus comme un crétin
Dans ces discussions idiotes qui me font perdre mon temps
Qu’on discute, qu’on débatte
Je lèverais une patte
Pour montrer mon intérêt, pour apporter mon argument
Plus d’importunes visites
Si ça sonnait j’irais vite
Aboyer derrière la porte et je dirais poliment
« Désolé mais vous êtes venue pour rien
Le patron est sorti et moi je suis le chien. »
Certains jours j’aimerais bien être mon chien,
J’aurais des tas d’avantages sans une ombre de souci ;
Et tout compte fait j’accepterais fort bien
De manger dessous la table et de dormir au pied du lit.
Plus d’impôts, plus de contraintes,
De devoirs, d’ennuis, de craintes.
Mais en tant qu’homme il me reste un talent qui lui fait défaut
Un don qu’il m’envie sans doute,
Ça le ronge et le déroute,
Car de nous deux je suis celui qui peut ouvrir le frigo
Et je savoure ce geste quand je vois
Que parfois mon chien aimerait être MOI.

 

Oui parfois j’aimerais être mon chien…

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surtout quand je vois ça :

libé une du 25 mars 2015

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A bientôt !

Catherine 

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5 commentaires pour Projet 365

  1. VOLSUL dit :

    Je suis, moi aussi, le projet 365, mais je photographie ma balance tous les jours pour m’encourager dans ma perte de poids !

    Aimé par 1 personne

  2. jacqueline dit :

    j’aimerais aussi parfois être mon chien………bises

    Aimé par 1 personne

  3. MissParker dit :

    Coucou Catherine … Je ne t’étonnerai pas si je te dis que j’aimerais être Gypsy 😀
    Bonne journée, BISOUS et Caresses à Elvis et Shanghaï 😉

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  4. MissParker dit :

    Ici aussi, il fait moche, il pleut et les T° ont bien fraîchi … il paraît que c’est le printemps 😦

    J’aime

  5. chantetal dit :

    Que j’aimerais aussi être mon chien… Peut-être dans une autre vie, qui sait !
    Une bonne nouvelle et peut-être que des petits pieds qui poussent vont suivre ou devancer cet événement.
    Bonne fin de semaine, bisous de l’Aisne

    J’aime

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