Le but de notre balade était juste un petit tour chez Botanic pour acheter un harnais pour Monsieur Shanghai.

Parce que Monsieur, à plusieurs reprises, nous a fait le jeu du foulard, à tirer sur son collier comme un dingue pour aller casser la gueule à un autre chien.

La dernière fois, Jacques est rentré complètement retourné : il avait eu beaucoup de mal à faire revenir Shanghai à lui et le remettre sur pattes, et s’était imaginé rentrer à la maison avec un chien mort.

Donc, Botanic et après ?

HEUREUSEMENT QUE J’AVAIS MIS MES CHAUSSURES DE MARCHE !

C’est moi qui ai proposé les gorges du Furon, balade que nous avions déjà faite il y a quelques mois. Quand il fait très chaud en plaine, comme c’était le cas hier, monter dans le Vercors nous fait trouver un peu de fraîcheur à l’ombre des falaises.

On monte. De toutes façons, dès qu’on sort de Grenoble, on monte !

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Et nous gagnons rapidement de la fraîcheur. Nous traversons les Côtes de Sassenage, puis les Grandes Côtes. Nous sommes dans le pays du Bleu de Sassenage que les gourmets connaissent bien.

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A un kilomètre d’Engins, avant le barrage, nous voyons les adeptes de canyoning se préparer pour descendre les gorges du Furon.

Nous nous sommes arrêtés au lieu-dit « Les Lopins », comme l’autre fois. L’endroit a changé… travaux ? Un marcheur nous explique qu’une promenade est en cours d’aménagement entre Sassenage et Corrençon-en-Vercors. Un méga-projet où même les poussettes pourront accéder.

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Profitons-en tant qu’il n’y a pas grand monde ! Là encore, j’aurais aimé avoir des bâtons de marche. Le terrain est accidenté et ça monte. Shanghai qui a pourtant pris le frais dans le Furon a bien du mal avec ses petites pattes et son gros bidon.

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Pas un endroit pour poser mon derrière ; une souche, une pierre, … RIEN.

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Nous rebroussons chemin quand je n’en peux vraiment plus. Et c’est sur des grumes gorgées de sève collante que j’ai pu me reposer et savourer mes maux de jambes et de dos, assise face à la falaise !

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Bien que crevé, Shanghai est le premier en voiture, pressé de rentrer à la maison.

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En redescendant, nous avons eu beaucoup de monde sur la route. Les pique-niqueurs, randonneurs et ramasseurs de champignons devaient rentrer : demain il y a école, il faut faire les devoirs !

Les Trois Pucelles, vues de Fontaine.

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Au fait, avez-vous remarqué comme Shanghai

a un beau harnais violet ?

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Ce matin, le ciel était flamboyant. Oubliant tous les dictons des anciens, je me réjouissais d’une magnifique journée à venir.

Mais non ! Ici on dit

Rose au matin apporte l’eau au moulin. 

L’orage gronde. Elvis va encore être mort de peur.

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A bientôt !

Catherine