Le huitième jour : les états d’âme de Madame Mac’Miche

Il y a des jours où ça va moins bien que d’autres.

Etait-ce ma faute ? Etait-ce celle d’Alice ? Mais ce septième jour a été plus compliqué. Beaucoup d’opposition de sa part. Me testerait-elle ?

  • je veux pas de chou-fleur,
  • je veux pas dormir,
  • je veux du saucisson,
  • je veux faire des perles,
  • je veux faire un bracelet pour mon frère,

Alice VOULAIT tout. Ou ne VOULAIT rien. Et quand elle a une idée dans la tête, difficile de détourner son attention. Elle est quoi comme signe déjà ? Ah oui : CAPRICORNE !

On a quand même réussi à passer de super moments toutes les deux, surtout quand j’ai sorti mes boîtes de perles : des roses, des brillantes, des coeurs … Alice s’est fait deux bracelets et un collier.

Beaucoup dans la négociation, un peu dans le chantage (j’ai honte !)

Le top de la journée, c’est être allés à l’Ovalie pour donner à manger aux canards. Véronique nous accompagnait, et pour Alice c’était important que sa cousine vienne aussi.

.

Nous sommes arrivés entre chien et loup. La lumière n’est pas toujours parfaite, mais nous avons quand même pu rapporter quelques photos-souvenirs qu’Alice racontera à ses parents.

.

La tombée de la nuit, c’est aussi l’heure des insectes. Il n’y avait pas que des moucherons : les moustiques aussi étaient de sortie !

.

Quelques canards étaient là. Comme ils avaient dû manger toute la journée, ils n’étaient pas affamés.

.

Nous avons fini le tour du petit lac : nous en marchant, les chiens en tirant, Alice en courant, sautant, criant, …

.

Une dernière petite halte à l’aire de jeu histoire de fatiguer un peu Alice qui déborde encore d’énergie !

.

Retour à la maison. Nous passons devant l’Hôtel de Ville de Sassenage tout en lumière bleue. Le Château des Blondes n’a gardé que sa façade du 18e siècle et abrite les services municipaux depuis 1988.

.

Dans la voiture, nous avons expliqué à Alice que son frère viendrait la chercher après deux dodos. Et ce qui m’a fait plaisir c’est qu’elle a ajouté : « Et après, encore deux dodos et je reviens ». « Non, beaucoup plus de dodos. Et tu as envie de revenir ? ». 

« OUI, PARCE QUE J’AIME BIEN D’ETRE ICI ! »

C’est une petite princesse épuisée que j’ai mise au lit. Mais le sommeil n’est pas venu tout de suite. Quand elle me voyait dans l’encadrure de la porte, elle m’adressait un sourire d’ange.

Et je m’en suis voulue

d’avoir été Madame Mac’Miche

en ce septième jour !

Catherine

Cet article, publié dans , est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

5 commentaires pour Le huitième jour : les états d’âme de Madame Mac’Miche

  1. chris dit :

    Nobody is perfect! et puis toi aussi tu as le droit d’avoir des jours sans…

    J’aime

  2. chantetal dit :

    Ils sont tellement débordants d’énergie à cet âge que parfois on crie grâce.
    Le principal, c’est que votre fin de journée s’est bien terminée. Elle a dû passer une bonne nuit et faire de beaux rêves.

    J’aime

  3. hollé Françoise dit :

    Difficile la vie avec une petite fille débordante de vitalité. Tu as le droit de dire NON, d’être fatiguée, et surtout de ne pas céder a ses caprices. Mais surtout garde ces moments de bvonheur et de tendresse tout au fond de ton coeur. La preuve qu’elle ne t’en veut pas, elle veut revenir. Savoure ces derniers jours.

    J’aime

  4. noellebrode dit :

    Si elle te teste c’est qu’elle t’aime alors tu as bien fait de dire non…

    J’aime

  5. eveline91 dit :

    elle est vraiment trop belle cette petite Alice

    J’aime

Un petit mot ? Merci !