« Partie de foot » (pages 52 à 55 du livre) et « Les encouragements » (pages 50 et 51 du livre)
Encore trois petits garçons pour cet épisode des 100 enfants :
- deux sportifs français, Jean-Claude et Yannick,
- un petit garçon espiègle, mon cousin Jacques-Henry.
Jean-Claude (en rouge) a été une véritable idole nationale en remportant trois titres aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968, sur trois compétitions auxquelles il a participé. Les épreuves se déroulaient à Chamrousse, domaine skiable sur lequel j’ai eu l’honneur de me casser une patte l’année suivante !
Pour tous, Jean-Claude Killy est devenu Toutoune, à qui Hugues Aufray avait dédié une chanson dont il interprétait le refrain avec l’accent dauphinois : « C’est tout bon » :
Va doucement, c’est tout bon, C’est tout bon, bon, bon. C’est tout bon
Killy, c’est bon, C’est bon, c’est tout bon
Va doucement. C’est tout bon.
Plus de 40 ans après, quand je vois Jean-Claude Killy à la télévision (il est très impliqué dans l’olympisme), j’ai toujours en mémoire l’émotion que nous ressentions quand il prenait le départ des courses de ski.
Yannick en bleu est le dernier tennisman français à avoir remporté le tournoi de Roland Garros. On en parle chaque année depuis … 1983. Depuis, il a posé sa raquette (sauf pour des tournois organisés pour des organisation caritatives) et l’a troquée contre un micro. Il est devenu un chanteur populaire et remporte régulièrement le titre de personnalité la plus aimée des français.
Jacques-Henry est mon cousin. C’est un enfant espiègle, drôle, toujours prêt à faire le clown. Il faut dire qu’il a un public de choix : quatre sœurs en admiration devant ce frère qui n’en loupe pas une pour se faire remarquer.
Les cousins de Boulogne – fin 1962
Dans notre famille, quand un jeune garçon fait l’imbécile il se fait reprendre vertement : « Arrête de faire ton Jacques-Henry ! »
Bien que vivant à Boulogne-sur-mer, et nous à Grenoble, nous nous voyons régulièrement, surtout dans les années 60/70, car mon oncle et ma tante aiment notre région et viennent chaque année y passer plusieurs semaines pendans les vacances d’été. Ce sont des moment formidables : ma mère et sa soeur se retrouvent, les beaux-frères partagent leurs hobbies, et les huit enfants évoluent en quatre paires inséparables :
- Marie-Christine et Françoise, les deux soeurs aînées de Jacques-Henry;
- Jacques-Herny et mon frère Jean-Marc, les deux seuls garçons de cette tribu,
- Laurence et Martine (ma soeur), nées toutes les deux le même mois et la même année,
- et Marianne et moi qui n’avons que quelques mois d’écart !
Et en plus de toute cette smala, il y avait la gentille Milou, marraine de mon oncle et nounou de mes cousins qui s’occupait de toute l’intendance et préparait des tartes incomparables selon sa recette : la tarte Milou !
juin 1966 : la communion de Marie-Christine (*). Laurence à disparu ?!?
Aujourd’hui, Jacques-Henry devrait avoir 52 ans. Mais en septembre 1984, il nous a fait la pire pitrerie de sa vie. Un soir de ducasse, il a enfourché la moto d’un copain pour l’essayer. Le copain s’est assis derrière lui. Premier virage, une voiture. Deux morts : Jacques-Henry et le propriétaire de la moto.
Il avait 27 ans. Sept mois plus tard, sa petite épouse a mis au monde leur fils Damien.
Jacques-Henry, j’aurais tant aimé te souhaiter
un heureux anniversaire aujourd’hui !
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(*) Pour ceux qui ne me trouvent pas
souriante sur la photo, je précise : je viens de passer un temps qui m’a paru interminable enfermée dans les toilettes. La fête avait lieu dans une école, dont les WC fermaient de l’intérieur ET de l’extérieur. Quelqu’un a dû trouver rigolo de tirer le loquet alors que j’étais à l’intérieur. J’ai hurlé tout mon soûl avant que Milou, la gentille nounou de mes cousins ait la bonne idée de venir faire pipi… et me délivrer !
« Les Supporters » (pages 48 et 49 du livre)
Cinq d’entre eux se sont retrouvés sous les sunlights, parce que le sixième a été le malheureux héros du feuilleton de l’été 2009 : mort fin juin, inhumé début septembre. Les deux mois qui se sont écoulés entre ces deux dates ont permis aux journaux de vendre sa mort suspecte, le chagrin de la famille et des amis, l’enfance malheureuse sous le joug d’un père violent, la chirurgie esthétique, les enfants légitimes et cachés, les funérailles spectaculaires en mondovision, les scandales… et le talent, mais si peu.

De gauche à droite : Marlon, Jermaine, Janet, Randy, Michael et Tito.
Les frères démunis du plus talentueux d’entre eux ont pensé reformer les Jackson Five pour un spectacle qui remplacerait « This is it », l’ultime show qui n’a pu avoir lieu. On a dit que les enfants pourraient eux aussi chanter en l’honneur de leur père. Dès le 28 octobre prochain, un film sortira : une compilation des ultimes répétitions de « This is it ».
Cet été, on a vu ça et là à travers le monde des milliers de fans se rassembler pour danser les chorégraphies de Michael Jackson. Même si ces admirateurs avaient passé des heures et des heures à s’entraîner devant la glace, le résultat était souvent médiocre et pitoyable. Personne n’a le charisme et la grâce que Michael avait jusqu’au bout des doigts dès son plus
jeune âge.

Crédit photo : Britannica
« Les ballons » (pages 26 et 27 du livre)
Voilà deux petites filles sages, bien habillées, qui
ne savent certainement pas que leur destin va les porter à la une des grands
magazines français, et aussi étrangers pour Brigitte qui symbolisera dans le
monde entier LA femme française libérée.

Brigitte et Jeanne
Elles seront toutes les deux de grandes actrices ; Brigitte Bardot arrêtera sa carrière à l’aube de la quarantaine pour se consacrer à la cause animale. Jeanne Moreau, à quatre-vingts ans passés, tourne encore. Contrairement à Brigitte, Jeanne jouera beaucoup au théatre.
En parallèle au cinéma, elles chanteront toutes les deux. Sensuelles et sexy, elles ont imprimé le répertoire français de grands titres que tout le monde connaît aujourd’hui, même les plus jeunes d’entre nous : « le tourbillon », « Harley Davidson », « La Madrague », « J’ai la mémoire qui flanche », « Sidonie », « Parlez-moi d’moi », « La fille de paille » …
Allez, il n’y a rien de plus parlant que des images !
Dans Viva Maria de Louis Malle (1965), elles sont à l’apogée de leur beauté.

(photo life.com)
En cette année 2009, la ville de Boulogne-Billancourt organise une exposition Brigitte Bardot pour célébrer ses 75 ans. La belle ne s’y rendra pas, car elle ne veut plus paraître
en public. Son image a quelque peu été entâchée par des prises de position discriminatoires envers la communauté musulmane.
Jeanne Moreau, quant à elle, apparaît encore dans des festivals, des remises de trophées et tourne dans des séries télévisées. Contre son gré sans doute, elle est aussi la cible de nombreux imitateurs pour sa voix rauque et sa moue boudeuse.
Ils sont maintenant 51 sur ma toile, soit plus de la moitié !
« Les encouragements » (pages 50 et 51 du livre)
Pour cet objectif, trois garçonnets :
- en bleu : Luciano,
- le derrière dans l’herbe : Jacques,
- à droite : Thomas.

Thomas est le quatrième fils de ma soeur Martine. Il est resté longtemps le benjamin des cousins-cousines de cette lignée… jusqu’à l’arrivée d’Alice alors qu’il avait treize ans et demi. Son univers, c’est la nature, les fleurs, les animaux. Il rêve de devenir « élagueur d’arbres ».

« Tomtom big foot » (petit nom affectueux mérité grâce à son pied du 46) a été pour moi le plus charmant des hôtes tout récemment dans son chalet de Provence.
Savez-vous pourquoi Jacques est ainsi sur les fesses ? Moi oui ! En fait, il vient de demander à Catherine « si elle voulait bien être son namoureuse », et elle a dit « oui, mais quand on aura dix-huit ans seulement ». Et quand ils seront grands, ils se marieront.
C’est exactement ce qui s’est passé il y a eu trente ans cette année :
et Jacques en est toujours sur le c** !
Nous voilà 31 ans après, en 2010
Luciano : voilà un petit bidon qui abrite un bien grand talent. Je ne saurai dire s’il est le meilleur des ténors de tous les temps, s’il vient après Caruso ou avant Placido Domingo. Pour moi il est le seul et l’unique, celui qui m’a fait découvrir l’opéra. Et tant pis si mon père trouvait qu’il chantait trop fort et faisait beaucoup de bruit ! Et tout arrivera malgré le tétanos qu’il contractera à l’âge de 12 ans et le laissera dans le coma.
Il était le soleil, la chaleur, la truculence, un sourire carnassier qui cachait un trac immense, le charme … Je l’aimais.

Pour mieux connaître cet homme extraordinaire, vous pouvez visiter son site officiel ou lire différents ouvrages qui lui sont consacrés. Et surtout, écoutez-le chanter !
« Les cerfs-volants » (pages 30 et 31 du livre)
Après cette scène, c’est 57 enfants sur les 100 du projets qui ont pris vie.
De gauche à droite :
- Caroline
- Ralph
- Michèle

Caroline a aujourd’hui 26 ans. Elle est ma nièce, la fille aînée de mon frère.
Ralph : là, je m’adresse plus particulièrement aux femmes. Qui a lu « Les oiseaux se cachent pour mourir » paru en France en 1978 ?
Et qui n’est pas tombée amoureuse du père Ralph de Bricassart ?
Tout au long du livre, j’aurais voulu être Meg Cleary, vivant en Australie cet amour impossible avec un homme d’église auprès duquel elle a grandi. Amour impossible, mais qui prendra néanmoins forme et se concrétisera par la naissance d’un fils. Ralph, mon Ralph, malgré ses faiblesses, ses lâchetés et son ambition démesurée m’aura bien fait fantasmer
pendant les quelque 500 pages du roman .
Ensuite, il y a eu la version télévisée. Richard Chamberlain n’était pas mal… mais ce n’était pas vraiment MON Ralph. N’empêche que je n’ai loupé aucun épisode !
Richard Chamberlain et Rachel Ward (1983)
Michèle : elle parle peu d’elle, alors je ne vais pas dévoiler le peu que je sais.
Mais toutes celles qui suivent le projet avec nous savent qu’elle est précise, ponctuelle, sérieuse… et heureusement, sinon notre SAL battrait de l’aile. Sur cette scène, je la trouve très hippie avec sa salopette à fleurs !
« Les cerfs-volants » (pages 30 et 31 du livre)
Ce projet doit prendre fin dans le courant de l’été : deux ans en compagnie de ces bambins dont je connais tous les prénoms et les histoires, au grand étonnement de mes proches !
Dans mes souvenirs, Mehdi n’est ni « Belle et Sébastien », ni « Poly » à Venise ou ailleurs. Nous avions la télévision, mais pas le droit de la regarder à cette époque !
Pour moi, Mehdi, c’est bien plus tard. C’est « Le jeune Fabre ».
C’était la fin des années collège, nous allions sur nos quinze ans, et mes copines et moi aurions toutes aimé être Véronique Jannot. Le lundi matin, nous nous racontions l’épisode diffusé la veille. Nous avons attendu longtemps le premier baiser entre Jérôme et Isabelle !
Béatrice c’est ma copine, et Scarlett est la copine et Béatrice. D’où le tandem inséparable « Béa et Scarlett » que vous pouvez retrouver ici.
Pour l’instant, Béa n’est qu’une voix pour moi… mais l’avenir devrait nous apporter l’occasion de nous voir « pour de vrai », probabilité que je n’aurais jamais pu imaginer au tout début de notre rencontre virtuelle.
A cette époque, tournait dans notre entourage une personne toxique, une de ces « Amies Sincères » qui feraient battre les montagnes en colportant mensonges et ragots au nom de l’Amitié justement. Diviser pour régner étant sa devise, elle avait réussi à monter Béatrice contre moi … s’en tirant elle à bon compte en faisant faire le sale boulot (sa petite vengeance) par une autre.
Heureusement, la vérité finit toujours par se faire jour. Depuis, Béatrice et moi nous sommes rapprochées pour partager les plus grands fous rires qui soient.
Béatrice, reste telle que tu es ! Tu es droite et franche. Tu es courageuse, et tu ne te plains jamais. Tu es unique. Tu es vraiment une super-copine !
Quant à Scarlett, que dire ?
C’est probablement le chien le plus photographié après Shanghai et Elvis, mais bien avant Rintintin et Idéfix. Elle aussi vous pouvez la retrouver ici.
30 mars 2010
– à suivre –
Moments féériques… merci pour le partage ! Bisous Xx
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