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Le livre est découpé en scènes d’un ou plusieurs enfants. Michèle n’a pas suivi l’ordre du livre ; elle a favorisé les plans. Nous avons d’abord brodé les premiers plans, pour éviter d’éventuels chevauchements en cas de décalages de points.


« Promenons-nous… » (pages 12-13 du livre)

Le 28 septembre 2008 est née Hermanie.

J’ai décidé de donner un prénom à tous mes enfants, et en les brodant je pensais à leur histoire. J’ai brodé les cheveux d’Hermanie le jour de la Saint Hermann sur le calendrier !

Pour les enfants suivants, j’ai souvent fait appel à mes souvenirs et mes coups de coeur.

« Bande à part » (pages 14-15 du livre)

La petite blonde là-bas … je la reconnais : c’est ma Véronique avec son pull MacGyver. Et le chien, c’est Orphée, le frère d’Orient !


L’histoire du pull MacGyver :

Quand les enfants étaient petits, je leur tricotais leurs pulls. J’utilisais des laines inusables achetées chez Bergère de France. C’était parfois un crève-coeur de devoir m’en séparer ; les passer de l’aîné (un garçon) à la deuxième (en l’occurrence une fille), c’était assez facile. Mais parfois, les passer de la fille au troisième (à nouveau un garçon), c’était plus délicat…
surtout pour le pull rose fluo.

En fait, le seul subterfuge que nous ayons trouvé pour que Frédéric accepte
de porter ce pull rose fluo était de lui dire que quand MacGyver avait le même quand il était petit. Il était mignon notre petit bonhomme dans ce pull ! Et il en aura fait des
jaloux dans sa classe d’école maternelle : personne d’autre que lui n’avait le même pull que MacGyver. J’espère que Frédéric n’aura jamais besoin d’aller s’allonger sur le divan d’un psychothérapeute pour évacuer le traumatisme du pull MacGyver.

Aujourd’hui, il s’en souvient avec humour et en rigole bien !

Véronique 2008

« Le palais royal » (pages 16 et 17 du livre)

Pour ce nouvel objectif, je me suis « lâchée » et ai osé quelques variantes par rapport au modèle créé par Françoise Marchadier. Si je respecte ses couleurs pour les accessoires, les arbres et la verdure, je divague un peu en ce qui concerne les vêtements, la peaux, les yeux des enfants.

Je vous présente les quatre petites filles qui jouent au palais royal.

Eugénie a 7 ans. Elle sera sans doute une championne de double-dutch. Et brodeuse en plus ! Après quelques années en métropole, elle retournera s’installer à la Guadeloupe. Marlène,  la petite rousse aux yeux verts. Marlène Jobert aura une jolie carrière de comédienne, puis se lancera avec succès et talent dans l’écriture et la lecture de contes pour enfants.

Lisa en jaune. Elle est née un 17 novembre, d’où son prénom.

Quant à la petite de dos, même sans voir son visage, je sais qu’elle est la fille de Jean-Luc. Cette attitude, mains croisées dans le dos, c’est tout lui. Son prénom à elle, c’est Lucie.

 

Tous les enfants du tableau de Françoise Marchadier sont blancs. Pour moi, ils seront ce que sont les enfants de France … comment dit-on pour ne pas être politiquement incorrecte ? Blacks, blancs, beurs ?

 

 

 

« La marelle »  (pages 22 et 23 du livre)

Matériel: craies (ou baton) – caillou (ou petite boîte)

Pour jouer à la marelle il faut dessiner une marelle par terre avec une craie, ou la tracer avec un baton sur du sable. Ensuite il faut lancer le caillou ou la boîte dans la première case puis sauter sur un pied dans les autres cases jusqu’en haut et ramasser le caillou au retour.

Si le caillou va dans ENFER on passe son tour.
On ne doit jamais marcher sur les traits ni poser les deux pieds sauf sur les doubles cases (4 et 5 et 7 et 8).
Une fois revenu sur « TERRE » on lance le caillou dans la case numéro 2 et ainsi de suite.
Il existe une variante dans laquelle au lieu de ramasser le caillou on doit le pousser du pied pour le ramener sur la terre.

(source : Mômes.net)
Ça vous rappelle des souvenirs hein ?

La marelle de Françoise Marchadier est un peu différente… il y a des cases 9 et 10. Variante ? Besoin pour placer ses enfants ?

Clara, en jaune, est colombienne. Aujourd’hui, c’est l’insousiance de l’enfance, mais Clara Rojas vivra une aventure qui la fera connaître du monde entier. Elle se lancera dans la politique et deviendra la directrice de la campagne présidentielle d’une certaine Ingrid Bétancourt avec laquelle elle sera kidnappée par un groupe armé. Elle sera libérée après presque 6 ans de captivité pendant lesquels elle aura donné naissance à un enfant.

La petite sauterelle en bleu, c’est Annie, mais tout le monde la connait sour le nom de Sheila. C’est la « bonne copine », celle qui a fait chanter toute mon enfance et mon adolescence. Je crois que je connais tous ses tubes par coeur, et encore aujourd’hui, je chante avec elle quand elle passe à la radio. Vu le nombre de pages qui lui sont consacrées sur le net, je ne suis pas la seule.  J’aime particulièrement son site « Sheilahome » dans lequel je retrouve les photos que j’admirais dans « Salut les Copains », le mensuel que j’attendais avec impatience.

« Paulette la coquette » a mis sa jolie robe rose « qui tourne ». Tout en douceur, cette petite fille est une sensible au grand coeur. Elle travaille bien à l’école, elle est sage, appliquée et volontaire. Et ne vous y fiez pas : ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas de bruit qu’on peut lui faire prendre des vessies pour des lanternes !

Paulette est mon amie. Je l’écoute toujours, et grâce à elle, j’apprends encore à grandir aujourd’hui.

Mon avancée au 6 décembre 2008

« Petits secrets »(pages 20 et 21 du livre)

Mais que peuvent se raconter Roseline, Marcelle et Prisca ?

Hier soir, elles ont eu le droit de regarder une émission de variétés à la télé.Il y avait Adamo qui a chanté  « Inch’allah ». Elles ont bien aimé, mais elles n’ont « rien compris » à cette chanson.

« Et quand j’ai vu Jerusalem
Coquelicot sur un rocher
J’ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché »

Du coup, elles ont préféré « Une larme aux nuages » et « Notre roman ».   Ce qu’elles ne savent pas toutes les trois, c’est que cette chanson sortie pendant la guerre des 6 jours et à connotation pro-israëlienne, vaudra à Adamo d’être interdit pendant 10 ans dans la plupart des pays arabes.

Ce qu’elles ne savent pas non plus, c’est que :

  • quarante ans plus tard, après les avoir fait chanter toute leur jeunesse, Adamo serait toujours là, et que même elles achèteraient son disque « Le bal des gens biens » dans lequel il reprendra vingt de ses plus grands succès en duo avec de grandes vedettes.
  • Quarante ans plus tard, « Inch’allah », ce texte qu’elle n’avaient pas compris quand il est sorti, est malheureusement toujours et plus que jamais d’actualité.
  • Quarante ans plus tard, elle en comprendront le sens, sans comprendre vraiment pourquoi on n’arrive pas à faire la paix dans cette partie du monde.

Parce qu’elles n’ont que 8 ans … et qu’à cet âge-là, on a le droit de rêver et d’être insouciantes.

 

“Adamo est un tendre jardinier de l’amour »  (Jacques Brel)

Voir aussi  : Adamo

« Un filet bien gardé » (pages 58 et 59 du livre)

Ces deux-là, je les connais bien : François et Arnaud sont cousins germains, et
nés à quelques jours d’écart, en avril 1986.

L’un est le fils de ma soeur, l’autre est celui de mon frère. Même si je ne les vois pas tous les jours, ils  savents maintenant que leur tante préférée (forcément moi !) pense à eux au point de leur dédier une partie de sa broderie « 100 enfants ». Ils ne sont qu’à l’aube de leur vie d’homme, mais je sais déjà qu’aucun des deux ne sera le prochain Zinédine Zidane ou Yoann Gourguff !

François 2008

Arnaud 2009

« Pour ma Maman »(pages 16 et 17 du livre)

 

C’est Martine, autrement dit ma petite soeur, qui rapporte des fleurs à Maman.

Martine a toujours aimé cueillir des fleurs. Quand nous étions petites, il y avait tout près de chez nous un champ (d’où notre mère pouvait nous voir du balcon) dans lequel nous allions cueillir de grandes brassées de coquelicots,  flétris avant même d’être rentrées à la maison, et de marguerites qui sentaient le pipi de chat. Notre mère avait l’air heureuse de recevoir ces immenses bouquets et les mettait dans un vase… même si l’odeur était « spéciale ».

Nous voilà, Martine et moi en mai 1964, dans un grand champ de jonquilles en Chartreuse. Elle n’était pas peu fière avec son joli bouquet ! Elle avait 2 ans 1/2 et j’allais sur mes 6 ans (j’étais malheureuse comme les pierres d’arborer cette casquette blanche à pois noirs. Je la détestais, et malgré tous mes efforts, je ne l’ai jamais perdue).

Martine le jour de son mariage en 2008

Les soeurs se plaignent souvent l’une de l’autre auprès de l’entourage :

 

« Elle a toujours été comme cela ».
« Pourquoi n’apprend-elle jamais ? »
« Je le lui avais bien dit »
« Cette fille est à côté de ses pompes »
« Si seulement… »

Mais laissez un intrus émettre la moindre critique sur l’une d’elles, et l’autre sortira ses griffes !


Charlotte Granier
(merci  à qui pourra me donner la moindre information sur cette auteure !)
– à suivre –

Un commentaire pour Page 1

  1. nicole brun dit :

    bravo il est superbe ce livre

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