Il y a seulement une grosse semaine, j’ai cru que le printemps, ce serait jamais en 2023. A part mes hellébores, rien d’autre au jardin qu’une ou deux pâquerettes perdues, et quelques bourgeons sur le magnolia.

Pourtant, Google m’envoie depuis un moment les photos des années passées sur lesquelles on peut voir les perce-neiges, primevères et jonquilles envahir les prés et les sous-bois, tandis que toutes les haies des maisons du coin sont jaunes de forthysias.

Et dimanche, enfin les premiers signes dans notre jardin, sous un magnifique soleil de février et un froid avivé par une bise piquante.

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Je connais un endroit où les nivéoles tapissent le sol au printemps : c’est le chemin de la Chaleur, à Chassignieu.

Sur le trajet, je ne vois quasiment pas de primevères ni de jonquilles, pas plus dans les jardins que sur les talus le long de la route. Les forthysias commencent juste à fleurir, mais pas les pommiers du Japon .

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Bon, je ne suis ni météorologue, ni experts en climatologie mais je peux l’affirmer : le printemps est en retard !

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Les claudinettes sont loin d’être toutes fleuries, et il faut chercher les jonquilles. Pour ce qui est de la chaleur, il faudra revenir : il fait 2°C !

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Maintenant que j’ai vu ce que je voulais voir, on va arpenter les petites routes et les chemins en espérant tomber sur quelques merveilles de notre région des terres froides.

Allez Mika, c’est parti ! Mais on ferme la fenêtre : ça caille vraiment aujourd’hui.

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A bientôt !

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Catherine