Les paquets de pâtes italiennes
Ont déserté tous les rayons
Comme s’il fallait qu’on se souvienne
Que la peur réveille les couillons

Quatrième jour du deuxième confinement, quatrième jour de grand beau temps.

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L’ambiance du pays vue à travers la télévision et les réseaux sociaux est détestable. Ça râle et ça gueule de partout. Ceux qui doivent travailler et qui préféreraient être chez eux. Ceux qui doivent cesser leur activité et qui préféreraient travailler. Les vieux qui accusent les jeunes. Les jeunes qui se sentent sacrifiés. Ceux qui hurlent à une dictature naissante. Ceux qui savent que le confinement ne sert à rien. Ceux qui accusent le gouvernement…Bref, tout le monde a une bonne raison de ne pas être content.

Évidemment, j’ai toujours dans un coin de ma tête l’idée que les cadeaux de Noël pourraient bien rester sous le lit de la chambre d’amis jusqu’à l’été prochain. Il se peut même que nous ne puissions pas voir le bébé de Frédéric et Claire à sa naissance. On verra…

Surtout, ne pas pleurer avant d’avoir mal !

Et profiter de ce que j’ai.

A travers l’œil du dragon

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Le jardin vu dans la Lensball

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Chaque fin de journée, je me dis je n’ai eu le temps de rien faire, et je suis surprise à chaque lundi qui arrive. Déjà ? Mais j’ai l’impression que j’ai préparé ma boîte de medicaments hier ! Je n’ai pas le temps de lire, pas toujours le temps d’appeler mes copines, et mes ouvrages au long cours prennent du retard. Le Village de Marie, le calendrier de Stitchingly et le merveilleux Anthéa de Faby Reilly sont au point mort.

J’avance tout doucement sur ma sauvageonne de Fil’Anthrope que j’adore.

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Ne pas abandonner, ne pas abandonner !

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Avant de partir, j’envoie des pensées réconfortantes à tous ceux pour qui ce confinement est une nouvelle épreuve : les malades, les pauvres, les mal-logés, les soignants, … et je sais que j’en oublie.

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A bientôt,

Catherine