Joli week-end d’arrière-saison.

Samedi, le soleil a décidé de faire son retour. Et nous avons eu une surprise ! Dès qu’elle a su que son test covid19 était négatif, Véronique a organisé de venir nous voir. Quatre semaines sans PapyMamie, ça commençait à faire un peu long pour Clarisse.

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D’après Señor Météo, la journée de dimanche était le moment où jamais pour aller photographier les arbres. Alors en route…

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Le lac de Paladru

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Site des Trois-Croix

Zut, le site de la petite chapelle est occupé. D’ailleurs, nous avons rarement vu autant de monde au cours de nos balades autour de chez nous. Beaucoup de familles de promeneurs, avec des sacs en plastique et des bâtons. C’est la saison des châtaignes 🌰 🌰 🌰

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Le lac de Paladru vu de haut (Montferrat)

Dans notre jeunesse, nous avons failli faire construire à Montferrat. Poussés par la pression de mes parents pour qui il était IMPOSSIBLE de vivre en appartement, nous nous sommes mis en quête de trouver une maison pour le jeune couple que nous étions. Pas d’économies et des salaires de débutants, il fallait forcément s’éloigner de Grenoble pour trouver.

A Montferrat, nous avons trouvé un terrain dans un lotissement avec vue sur le lac. Il faisait beau au moment de la visite, c’était féerique.

Quelques heures après notre visite, l’agence nous a annoncé que le terrain avait été vendu, mais heureusement elle pouvait nous en proposer un autre, un peu plus petit, sur le même lotissement.

Quand nous l’avons vu, nous avons trouvé ce terrain un peu beaucoup en pente. Pour l’agent immobilier, ce n’était pas un problème, il suffisait de remblayer un peu et choisir une maison sur sous-sol. Re-visite accompagnés d’un géomètre, toujours sous un soleil magnifique. Par contre, le lac avait disparu… nous n’avions plus la belle vue !

Le terrain en pente l’était tellement que le géomètre a dit qu’il fallait non seulement prévoir un sous-sol (au lieu dun vide sanitaire), mais encore renforcer les murs avec des piliers pour contenir la poussée du sol en amont. Opération très coûteuse qui nous faisait revoir notre projet : nous n’avions plus les moyens que pour une maison de trois pièces.

Toutes ces modifications n’ont en rien entamé notre enthousiasme de jeunes mariés !

Le dimanche suivant , nous avons sauté dans notre petite Visa pour aller voir notre futur terrain. La route nous a semblé bien longue. Presque soixante kilomètres, ça commence à faire ! Surtout que ça tourne pas mal. En plus, il faut tenir compte du fait que nous aurons ce trajet à faire matin et soir, et pas toujours par beau temps. D’ailleurs ce dimanche-là, il y avait autour du lac de Paladru un brouillard à couper au couteau. Lac ou pas lac, on ne voyait pas à cinquante mètres.

En redescendant sur Grenoble, nous avons décidé de ne pas donner suite à ce projet. Avec le recul, je réalise que notre vie aurait été tout autre. Aucun regret !

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Charavines

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Sur le chemin de la maison

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Et nous voilà revenus à Burcin !

Notre petit village abrite de ravissantes maisons de caractère qui sont encore plus somptueuses en cette saison.

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A cause du passage à l’heure d’hiver, nous avons l’impression de rentrer à la tombée du jour. Il faut nous y faire. Désormais, il fait nuit à dix-huit heures !

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Point de vue sanitaire, la situation empire de façon exponentielle en France et dans toute l’Europe. Les hôpitaux tiendront-ils le choc ? De nombreux médecins font appel au gouvernement pour mettre en place un confinement total, et les journalistes l’annoncent à mots couverts comme pour nous préparer à une mauvaise nouvelle.

Je vais m’accrocher à mon aiguille pour ne pas perdre le moral.

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A bientôt !

Catherine