Il y a quelques temps, je suis tombée sur ce texte attribué à Pablo Neruda. Il m’a tellement plu que je l’ai appris par coeur.

Depuis, j’ai vu qu’il n’y avait rien de moins sûr que ce texte soit de Neruda et il est même  comparé à du « bouillon de poulet pour l’âme », soupe un peu fade pour réconforter les gens qui psychotent un peu. Ce texte serait en fait de Martha Medeiros,  chroniqueuse et romancière brésilienne née en 1961.

J’en ai trouvé plusieurs versions, avec un ordre des strophes différent. J’ai même vu un texte qui intercalait ce vers  « Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide ».

Peu importe.  Ce texte, celui que jai appris, a pour moi le mérite de replacer l’église au centre du village, et met l’accent sur des priorités toute simples qu’on a parfois tendance à oublier. Et que ça fait du bien !

Allez, c’est parti !

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap 
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

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A BIENTÔT

Catherine