La montagne, heureusement que je l’ai photographiée samedi et dimanche. Parce qu’aujourd’hui, y’a plus.  Dans la brume la montagne.

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Samedi : Belledonne

En découvrant Belledonne tout enneigée samedi matin, une envie irrésistible m’a pris de monter à Chamrousse. C’est à seulement trente kilomètres d’ici.

Une bonne partie de la montée s’est faite teuf teuf teuf… Pas moyen de doubler grand-père dont la voiture a bien failli nous asphyxier !

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Tout le long de la route, des promeneurs ramassaient des châtaignes. Moi je ne pensais qu’à une chose, non deux : d’abord voir la neige, puis voir des amanites tue-mouches !

Arrivée à Chamrousse. Quelle merveilleux paysage ! Je ne me rappelle pas y être venue depuis que je me suis cassé la patte sur une de ses pistes. J’avais une dizaine d’années seulement.

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Le domaine skiable de Chamrousse est divisé en trois stations : Roche-Béranger (1750), Bachat-Bouloud (1700) et Recoin (1650).

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La température extérieure étant de 11°, il faut s’attendre à ce que cette neige fonde vite. Et la glace aussi, hein Jacques ?

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Sous Chamrousse 1750, il y a Chamrousse 1700, Chamrousse 1650 et Chamrousse 1600 !

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C’est là que se trouve la vasque de la flamme olympique des jeux d’hiver 1968. Le héros en avait été Jean-Claude Killy avec ses trois médailles d’or.

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Le panorama est époustouflant. Le Vercors et le Trièves s’étalent sous nos yeux, toujours émerveillés de voir le fameux Mont-Aiguille.

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La station n’ouvre que le 5 décembre prochain, mais il y avait déjà quelques promeneurs arrivés pour les vacances d’automne. Même en toute petite quantité, la neige en montagne a le don de rendre heureux. Même en toute petite quantité, la neige avait mouillé le bidon de M. Shanghai !

Dans la descente, nous avons traversé des nuages…

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… et très vite retrouvé de superbes panoramas.

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Et les amanites tue-mouches ?

Il y en avait tant qu’on les voyait de la route. Encore fallait-il trouver un endroit pour s’arrêter.

Ahhhhhhhhhhhhhh !

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Des champignons à foison. Beaucoup de cassés. Beaucoup d’écrabouillés. Beaucoup de saccagés. Même les amanites tue-mouches n’échappent pas aux « Attila des bois » qui détruisent tout sur leur passage.

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Malgré cette neige précoce, il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’en octobre, saison des pommes.

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En arrivant quasiment dans la plaine, j’ai vu un drôle de truc dans le ciel, comme s’il y avait deux soleils.

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Bizarre… et sans réponse !

Dimanche : Le Vercors

C’est à Autrans, sur le plateau du Vercors,  que nous allions faire connaissance avec la mère de Jonathan. Notre petite-fille commune sera là dans à peine plus de deux mois… il est temps !

Pauvre Véronique, elle est malade comme un chien, et son état de future maman ne lui permet pas de se soigner facilement.

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Nous sommes allés déjeuner dans un charmant restaurant de montagne, à Méaudre. Dommage que le temps était bouché : les petits villages de montagne sont si beaux sous les couleurs de l’automne.

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Don assistait à la réunion de famille.

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Après cette agréable journée, nous sommes redescendus par Lans-en-Vercors, les gorges d’Engins et les côtes de Sassenage.

Et voilà comment un week-end bien rempli passe trop vite. 

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Je tricote à nouveau des petits chaussons pour le bébé. Jacques m’a prévenue :

« Ce n’est pas un mille-pattes qu’elle attend ! »

A bientôt !

Catherine