Et si on finissait notre petite balade en Chartreuse ?

Bon, tout n’est pas dans l’ordre, car nous nous sommes arrêtés au Col de Porte après être allés à Saint-Pierre de Chartreuse. Mais qu’importe, hein ?

En route, mauvaise troupe !

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Le Fort du Saint-Eynard

Je ne me souviens pas l’avoir visité dans mon enfance. J’y suis allée une fois avec Jacques :  il faisait un froid de canard et le temps était tout bouché. Zap-zap, trois pas dans l’enceinte du fort, et nous étions rentrés.

Depuis, pas de chance : une fois la route était fermée car il y avait des cérémonies officielles.

Une autre fois, c’était noir de monde. Nous avions eu la bonne idée d’y aller pendant des vacances scolaires, et qu’on se le dise : tous les touristes ne vont pas en vacances à l’Ile de Ré. Nous avons notre quota et chez nous aussi les routes sont bouchées à certaines périodes de l’année.

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Et lundi ? lundi, c’était fermé, parce que le Fort est ouvert du jeudi au dimanche. Et toc !

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Nous avons pu marcher quand même, suffisamment pour commencer à me fatiguer sérieusement.  D’ailleurs, nous avons croisé pas mal de randonneurs qui en bavaient aussi.

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Nous avons emprunté la petite porte accessible du parking, et nous sommes retrouvés face à des escaliers avec des marches pour géants.

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Vers le haut, c’était plus sûr quand même.

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Nous avons marché le long de la crête, à l’endroit où il y a des arbres sur la photo en noir et blanc. Il y avait un de ces vents ! Et il fallait tenir les chiens fermement, de peur qu’ils ne valsent dans le vide.

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Jacques, fais attention ! J’ai trop peur !

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Le temps était au beau, mais les montagnes étaient un peu embrumées.

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Ils sont vraiment raides ces escaliers, hein les chiens ? Il faut pourtant les descendre. Au palier on tourne à droite, et c’est la sortie.

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Quand nous sommes retournés à la voiture, le thermomètre extérieur affichait 35°.

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Direction …

Le Col de Porte

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Ceux qui suivent le Tour de France le connaissent. Il est raide ! D’ailleurs, nous avons vu pas mal de cyclistes présomptueux en difficulté sur la pente ascendante. Nous connaissons des quinquagénaires, et même des quadragénaires, à qui les pentes de notre région ont été fatales.

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Quand j’étais petite, c’était l’endroit où nous montions chercher la fraîcheur l’été. Ma mère préparait un pique-nique, et dès que mon père rentrait du travail nous montions nous installer dans la prairie jusqu’à la tombée de la nuit.

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C’était aussi notre coin à champignons favori. On n’y trouvait que des lactaires qui n’avaient de délicieux que le nom. Berk ! Quel mauvais souvenir que les poêlées de sanguins du dimanche soir. Ceux-là, nous les ramassions, car très facilement identifiables.

Certaines personnes du coin ne ramassent que les tout petits qu’ils préparent au vinaigre. Nous, nous prenions les plus gros, pleins d’aiguilles de sapin…

Lundi, il y avait des champignons par tonnes. Tous véreux, bouffés par les limaces ou desséchés.  Depuis il a plu. Ça a dû faire du bien à la nature.

Il ne m’a manqué que quelques amanites tue-mouches à photographier pour faire mon bonheur.

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J’avais pris mon petit joujou tout récemment acquis : ma perche à selfie. C’est génial ! Enfin, ça l’aurait été si j’avais pensé à la recharger ( La télécommande par bluetooth sur la poignée de la perche permet d’activer les fonctions de l’appareil photo). Alors nous avons un selfie loupé, comme d’habitude. Mais on a bien rigolé.

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Allez les titis, on boit un dernier petit coup, et en voiture. Ce coup-ci c’est fini, on rentre.

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A La Tronche, les arbres étaient décorés. Mais vu la circulation aux  heures de pointe, nous n’avons pas pu nous arrêter. Tant pis. J’ai quand même pu photographier un arbre pendant un arrêt au feu rouge.

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Photos prises le 31  août

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Ma broderie est quasiment finie. Il ne me reste plus que le point arrière à faire. Et coller les strass le long de l’arête du nez.

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A bientôt !

Les valises n’attendent que d’être remplies… Nous retournons envahir l’Ile de Ré.

Catherine