Pendant des années, le lac d’Aiguebelette a été notre villégiature d’été. Nous avions acheté un mobil-home dans un camping avec accès au lac. Nous avions une barque qui était la deuxième maison de Jacques pour la pêche, mais qui était aussi souvent réquisitionnée par les enfants et leurs copains.

Tant que les enfants sont venus en week-ends et en vacances avec nous, c’était un petit paradis.

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Petit à petit, ils sont venus moins souvent, et surtout le propriétaire avait une politique commerciale qui nous déplaisait de plus en plus : tout pour ma gueule, les clients payent et s’ils ne sont pas contents… qu’ils dégagent. Ce que nous avons fait sans aucun regret, et au bon moment.

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Dis-moi Lou, ça te dirait d’aller faire un tour à Aiguebelette ?

Oui ?

Alors en route !

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Plus nous nous éloignons de Grenoble, et plus nous trouvons de neige sur notre route. Avec un soleil éclatant, c’est un rêve.

Grenoble, Voreppe, Saint-Joseph-de Rivière, Saint-Laurent-du-Pont, Entre-deux-Guiers, les Echelles. Nous sortons de l’Isère pour entrer en Savoie : la Bauche, Attignat-Oncin, Lépin-le-Lac…

 

Et enfin …

là dans le fond, devant la montagne de l’Epine, JE LE VOIS. Le lac n’a pas sa belle couleur émeraude de l’été quand les arbres s’y reflètent. Mais je ne l’avais jamais vu sous un paysage enneigé. Et c’est vraiment fantastique !

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Le nord du lac

Communes de Novalaise et Nances

la Crique et la base de loisirs Vertes Sensations

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Une partie du petit port est gelée.

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C’est le côté que je préfère du lac. Sans doute parce que c’était à cet endroit que se situait le camping où nous passions nos week-ends quand j’étais petite.

 

Depuis, la route qui contourne le lac a coupé le camping en deux. Il n’est resté qu’une plage privée.

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Attention Jacques, mission de confiance : que Monsieur Shanghai ne saute pas à l’eau !

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Cet été 2015, le lac accueillera les championnats du monde d’aviron.  Apparemment, il y a du rififi entre les riverains et les organisateurs. Nous avons vu de nombreuses banderoles pour protester contre l’érection de structures en dur pour ces championnats.

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Nous quittons ce côté du lac pour aller en face : ici nous avons trop le soleil dans le nez !

Nous prenons la route des Chavannes. Jacques veut voir d’en haut si notre mobil-home est toujours là. Il l’a vu, il est content. Moi pas. Et je m’en fiche. J’étais bien plus attirée par une belle boîte aux lettres typiquement savoyarde !

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Le sud du lac

Aiguebelette

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Ben… il a juste qu’il est déjà fleuri et que ce n’est pas tellement normal en cette saison. D’ailleurs les fleurs ont gelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

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On est bien, mais on est bien ! Il fait doux. On a des bouteilles d’eau. Les promeneurs (beaucoup de papys-mamies avec leurs petits-enfants, because vacances scolaires) sont souriants, voire causants.

Mais… il faut une heure pour rentrer, et nous arriverons dans Grenoble en plein pendant la sortie du boulot.

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Allez, la dernière, on remonte en voiture !

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Dernier regard sur le lac en passant sur la route du Mont-Grêle direction Attignat-Oncin.

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Nous repartons par les hauteurs et perdons très vite le lac de vue. Nous redoutons de nous retrouver sur une route mal déneigée. Mais ouf, non ! Les paysages sont de toute beauté.

 

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Lou est crevée. Elle va roupiller jusqu’à notre arrivée à la maison.

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Ça n’a pas loupé, nous sommes tombés dans les embouteillages à une douzaine de kilomètres de Grenoble.

Voilà. A refaire… ici ou ailleurs !

A bientôt !

Catherine