Nous avons tous les deux été très touchés que vous vous demandiez où nous étions alors qu’elle exposait des photos de ses enfants, de ses cadeaux, de son mari, des amoureux de ses enfants, de son sapin…  Et nous : nada, que dalle, que tchi, walou !

C’est pas difficile, quand il y a du monde, c’est toujours pareil.

Moi, je suis sous la table, à attendre que quelque chose tombe. Vous me connaissez, tout ce qui touche le sol est à moi, que ce soit du papier, de la nourriture, un bouchon… tout. En général, c’est près d’elle que je me mets, parce qu’elle est la seule à nous tendre un petit morceau de pain de temps en temps.

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Et moi, je suis bien sage sur mon coussin. Je ne viens que quand sa main me tend à manger… et je repars vers ma tanière.

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Hier soir, il y a encore eu de l’ambiance à la maison. Mais il manquait Cyrille et H. La pauvre H. ne peut plus marcher à cause de son orteil en forme de saucisse trop cuite. Elle n’a vraiment pas de veine.

Et notre mémère était déçue de ne pas les avoir : elle aurait tant aimé une photo avec ses trois enfants !

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Ils ont mangé relativement léger, la soirée s’est finie tôt, mais ils se sont bien amusés quand même.

Aujourd’hui, tristesse pour elle.

Oui, le temps n’est pas fameux. Ça caille, il y a du vent et de la neige de froid qui tombe à l’horizontale.

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Mais surtout, Claire et Frédéric sont partis en début d’après-midi.

Nous, on le sent quand elle a le coeur lourd.

Et on ne sait pas quoi faire pour la consoler !

Demain, elle démontera le sapin. Elle se remettra peut-être à la broderie. Son pépère sera là pour s’occuper d’elle. La vie reprendra son cours tranquille. Et le temps fera son affaire.

A bientôt !