Dimanche 17 février 2013

Dimanche prochain, il va neiger ! C’est la météo de France 2 qui vient de l’annoncer. Alors quand on a la chance d’avoir un vrai beau temps comme aujourd’hui, il ne faut pas le gaspiller et en profiter un maximum. Nous allons aller à un salon de broderie nous promener autour de chez nous. Comme ce sont les premiers jours des vacances scolaires de printemps, inutile de penser prendre la voiture dans notre région : c’est juste prendre le risque de nous retrouver coincés dans des ralentissements. Sans parler du monde dans les stations.

Ce n’est pas la peine de prévenir les chiens que nous allons faire un tour : ils me suivent dans mes préparatifs, guettent le moindre de mes gestes ; ils savent quand j’enfile mes chaussures que c’est bon signe et que nous partons en balade. Le temps de préparer mon petit sac, et allez Shanghai, allez Elvis, allez Nacho, on y va !

Il n’y a pas de mot pour décrire ce bien être que je ressens en passant le porche de la montée. Il fait bon. L’air est vif, mais dès les premiers pas, le corps se réchauffe. Je ne sais où regarder tellement ce paysage que je connais par coeur me semble magnifique après cet hiver si long.

Vercors. La Tour-Sans-Venin (commune de Seyssinet) avec son émetteur de télévision. Au premier plan, les Tourelles.

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On entend les chants des oiseaux : verdiers, merles, mésanges volent haut. Seule une tourterelle (et son amoureux sur une branche plus haut) se laisse photographier.

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Beaucoup de promeneurs. Des couples de notre âge. Des chiens. Des mamies en binômes.  Tous les gens que nous croisons sont causants. Nos chiens ont un succès fou et font se retourner sur nous.

Il me semble que la végétation est un peu en retard. Pas un pommier du Japon en bourgeon. Les forsythias… ben, les forsythias, je ne les reconnais même pas au milieu des autres arbustes.

Le Néron (Chartreuse) derrière la fenêtre créée par un mur et des arbres. J’attends dans la pissotière des chiens qu’ils aient fini… ce qu’ils ont à faire.

Le massif dentelé de la Chartreuse derrière le mur du cimetière de Seyssinet.

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Dans le parc, j’ai le bonheur de voir des perce-neiges et les premières primevères. Un peu plus loin, les pervenches commencent à sortir.

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Je fais prendre un petit bain de neige à Nacho.

Elvis, qu’est-ce que tu fais là ?

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La promenade crée quelques désagréments à Monsieur Shanghai qui,  dans un premier temps, se retrouve empêtré dans des ronces,

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et ensuite va passer par un tout petit trou dans une clôture pour se retrouver en prison :

Les arbres accueillent des parasites divers.

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Je ne veux pas rentrer tout de suite. Il faut que j’aille admirer les montagnes du haut du Hameau des Fleurs. De là, la vue est imprenable sur la Chartreuse et surtout Belledonne et le Taillefer.

Le haut des pistes de Chamrousse.

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Percevalière trône au milieu des montagnes enneigée.

Belledonne

Le massif du Taillefer

Le Grand Serre sur lequel on distingue la silhouette de l’aigle de Napoléon.

Le Trièves

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Là, j’ai une pensée pour les brodeuses entassées dans les allées de l’Aiguille en Fête ! J’ai lu ça et là des ressentis amers au sujet de cette exposition. Moi, je me contente d’un plaisir tout simple, à portée de mes chaussures et de ma bourse !

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Le soleil est caché derrière un gros nuage au-dessus du Vercors. Dans quelque temps il passera derrière le Moucherotte, et tout changera : il fera froid.

En rentrant, je n’ai de force que pour retirer mes godasses et ma polaire. Je suis fracassée. Il faut dire que ces derniers mois, j’ai bien rouillé.

Elvis, jeune et svelte, est en pleine forme. Shanghai, vieillissant et gros, est dans le même état que moi. Nacho a retrouvé ses copains sur le buffet.

Catherine

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Lundi 18 février

Parmi les billets relatifs à l’Aiguille en Fête, je vous invite à lire celui de Marie dans son blog « Les fées brodeuses ».

Merci Marie.  Grâce à vous,  je n’ai plus que jamais  AUCUN REGRET.