Dans le cadre de son travail, Jacques collabore avec Jaideep, un indien d’Inde qui vient de temps en temps à Grenoble.
Hier, il est arrivé chargé de petits cadeaux pour les grenoblois : des spécialités culinaires, et des petits objets typiques comme des poupées et des éléphants.
En rentrant du boulot, Jacques m’a tendu une grande boîte : « Bonne fête ma cocotte ! »
Au milieu des lanières de papier, j’ai découvert… quatre statuettes aux couleurs vives, très vives.
Un bouddha et une boudhette.
Deux femmes en prière.
J’avais vu ce genre de statuettes dans un reportage : Sumati Jayapathi et Balaji, son fils de dix ans, sont venus de loin pour faire l’offrande de leurs cheveux au temple de Palani.
En contrepartie, ils espèrent que les Dieux, dans leur clémence, accepteront qu’ils construisent une petite maison. Sumati ne s’était pas rendue à Palani depuis dix ans. La ville, que le commerce des cheveux a rendue prospère, a bien changé et elle s’est agrandie.
Ce sont désormais des millions de pèlerins qui se rendent chaque année à Palani pour y sacrifier plusieurs tonnes de cheveux. Pacte tacite que celui de l’offrande donnée et acceptée. Les fidèles savent bien que le temple revend leurs cheveux, mais puisque c’est pour financer une bonne cause… En tous cas, les affaires vont bon train grâce à l’engouement pour les » extensions » et les perruques en cheveux naturels. Une cinquantaine de sociétés indiennes se font concurrence pour obtenir les cheveux les plus beaux et les plus résistants au monde. Des acheteurs, on en trouve aux quatre coins du monde ; alors, il est fort possible que les cheveux de Sumati Jayapathi ornent bientôt la tête d’une cliente européenne, sous forme d’extension ou de perruque. (source : http://replay.fr/360-geo-323111)
Leur voyage était ponctué d’arrêts dans des lieux de prières où étaient déposées des petites statues comme celles-ci.
Je les ai placées dans la bibliothèque de l’entrée avec d’autres reçues quand je travaillais,
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comme cette indienne qu’un collègue m’avait rapportée il y a vingt-cinq ans et dont la taille des mains m’a toujours intriguée.
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Les statuettes de Jaideep sont très différentes de mon indienne. Mais après avoir pensé dans un premier temps : « Qu’elles sont moches ! », je les trouve finalement touchantes dans leur naïveté et leur air kitshissime… je vais les laisser dans ma bibliothèque.
Merci Jaideep, mille mercis !
Catherine
Ajout du soir :
J’ai envoyé un petit mail de remerciement à Jaideep, accompagné des photos de ce billet. Quelle surprise de recevoir le message suivant !
rathnamala chandrasekarran | 29 novembre 2011 17:56 | |
À: Jaideep Chandrasekaran , Catherine Lannez , Jacques Lannez
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tu ces quoi y en a qui te les piquerer tes statue kists ,c ar tres en vogue
ces des mains a pafffffffffffffffffffffffffffffs je crois mdr!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Oui, je pense que si elle t’en colle une, tu dois la sentir passer !
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Chez eux c’est bouddha qui est enceint ? Cà t’en fait des souvenirs de voyage.
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Pour moi, c’est de l’ascite !
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Kézako… je vais voir M. Google.
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Très colorées , en effet, mais tellement sympas!!!
Grosses bises!
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Voilà une bibliothèque haute en couleur !!! Céline et Stendhal sont en belle compagnie !
Gros bisous,
Clarélis
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Un peu de couleur en plus sur tes étagères.
Ce n’est pas mon style de déco mais quand ça vient du coeur j’apprécie.
Les petits cadeaux sans raison sont les meilleurs, pourquoi attendre un jour précis, les impromptus sont les plus agréables à recevoir.
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C’est sûr, c’est très très coloré… lol. Mais effectivement, très prisé aussi en ce moment. Ils iraient bien chez moi ! En tous cas, il s’agit d’un très beau cadeau. Bravo pour ton article.
Gros bisous.
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